Les routes

les routes (2)

3.Implantation des Entrées en terre 

.Définition 

    On appelle entrée en terre l’intersection entre le profil en travers du terrain naturel et le profil en travers du projet.

 L’implantation des entrées en terre conduit au piquetage des talus en remblais ou en déblais pour permettre aux engins de réaliser les terrassements.

    Les pentes des talus s’expriment par la cotangente de l’angle de pente, soit la longueur divisée par la hauteur. 

En pratique les pentes des talus sont exprimées par des fractions. 

Les pentes utilisées couramment sont les suivantes :

·1/4 à 1/1 pour les terrains durs (rocheux).

·5/4 à 3/2 terrains normaux.

·2/1 à 3/1 mauvais terrains (argile, éboulis).

             Les talus très importants (hauteurs supérieure à 10 m) sont généralement coupés par des bermes transversales ,de 1 à 3 m de largeur afin de ralentir la vitesse des eaux de  ruissellement et de les écouler vers les lieux prévus à cet effet, et aussi de participer à la stabilité du talus.

.Les éléments de l’implantation 

Après la détermination du PK demandé on le projet dans le tableau de tabulation pour savoir si on est dans un alignement, cercle ou clothoïde.

         On fait une station libre pour calculer les coordonnées de la station , et on fait introduire ces derniers dans une  calculatrice programmable qui nous affiche les éléments de l’implantation (angles et distance).

 A l’aide d’une calculatrice programmable on fait introduire  Z terrain pour savoir la distance et l’angle de l’orientation, on fait fixer ces dernier après on mesure le Z terrain pour l’introduire.

dans calculatrice programmable et insu de suite jusqu’on trouve que la distance ne change pas et on fait implanter le piqué qui représente le bonne em placement de l’entrée en terre.

.Levé de terrain après décapage 

            Les levés du terrain après décapage sont effectués dans les mêmes conditions que ceux du terrain naturel. Ils seront comparés entre eux pour déterminer le volume du terrain décapé.

     Après ces levé on fait remblai par des matériaux ordinaire jusqu’on arrive à la partie inférieur de la partie supérieur de terrassement (PST).

.Implantation de la partie inférieure de la PST 

         On fait implanté des grands piqué à un déport de 15,50 m par rapport à l’axe de l’autoroute, après on mesure Z du piqué. 

.Calcul de la quantité des matériaux sur la surface balayée (Q/S) :

 Le topographe (niveleur)  est chargé de faire un levé par niveau de la couche compacté pour calculer la surface balayée par le compacteur afin de savoir le volume de matériau compacté en multipliant la surface par l’épaisseur moyenne.

La surface balayée est la somme des surfaces d’un trapèze :

     S _i = (PK _i+1 – PK _i)*(D.₁+D₂+D₃+D₄)/2

Le Volume = S i * Em 

  

 Avec                 Em = coté après – coté avant : épaisseur moyenne.

 .Plan coté :

Le plan cote est un document reproduisant l’aspect du terrain et les détails susceptibles d’aider l’usager à s’orienter ; c’est un document de base qui constitué la plate forme de tous les travaux topographique tel que le calcul de stock  pour extrait des matériaux.

Autrement dit, c’est un plan horizontal sur lequel figure les points remarquables de la surface avec indication de leur altitude et leur cote (les courbes de niveaux).

Procédure :

On a fait une station libre dont laquelle on visé deux bornes de la polygonale secondaire et on commence le levé.

.Calcul de stock :

On fait une station libre à partir de laquelle on a commencé de levé les points bas et haut de stock, après on suit les étapes suivantes pour calculer le stock au covadis :

-Vider l’appareil Leica 1203+.

-Importer fichier : Stock.

-Calculer MNT  des points bas et hauts.

-Dessiner les courbes de niveau.

-Cubature : calcul de cubature entre 2 MNT.

.Suivi des couches :

Avant de poser la coche de fondation il faut faire un sous couche qui s’appelle : Couche de protection afin de protéger les couches contre les affaissements.